Après un AVC : l'apport de l'électrostimulation

La rééducation fonctionnelle : une étape essentielle obligatoire

La plupart du temps, la majeure partie des personnes touchées par un AVC doivent se soumettre quasi systématiquement à des séances de rééducation pour tenter de récupérer au moins une partie de leur capacités motrices et fonctions cognitives antérieures. Ces séances de réhabilitation peuvent durer dans le temps, parfois au-delà de 6 mois après l’accident vasculaire. Cela nécessite généralement de recourir aux services d'orthophonistes, d'ergothérapeutes, et surtout de kinésithérapeutes et de médecins rééducateurs qui s'appliquent à tout mettre en œuvre pour réduire le ou les handicaps physiques de leurs patients. Pour ce faire, plusieurs méthodes thérapeutiques peuvent être appliquées, dont l'électrostimulation fonctionnelle.

L'électrostimulation fonctionnelle pour récupérer les muscles atrophiés

Après un AVC, une perte de force musculaire est souvent constatée, accompagnée de problèmes d'équilibre et de coordination. Au quotidien, cela se traduit par des complications pour effectuer les actes et les gestes habituellement simples à exécuter. Ainsi, se lever, marcher, se laver, s'habiller ou encore porter et manipuler des objets devient difficile et pénible voire impossible.

Pratiquée le plus tôt possible et généralement assez intensivement, l'électrostimulation fonctionnelle est mise en place dans une optique de « récupération ». Il s'agit de solliciter artificiellement les muscles en voie d'atrophie grâce à de légères impulsions électriques fournies par le biais d’un électrostimulateur et d’électrodes autocollantes placées sur des points très précis. Ces impulsions électriques provoquent de légères contractions qui redonnent petit à petit du tonus aux muscles affaiblis, sans douleur, ni effort du patient. Aussi, il est nécessaire pour les thérapeutes de personnaliser les stimulations de manière à les adapter aux déficiences précises pour réapprendre à leurs patients à percevoir et utiliser correctement leurs membres défaillants. Les appareils des gammes Pro Neurotrac sont adaptés à la pratique professionnelle et proposent des programmes de renforcement musculaire et de rééducation fonctionnelle par électrostimulation pour les suites d’AVC.

L’électrostimulation en auto-rééducation

Avec ce type de technique, et dans un second temps, l'auto-rééducation pour maintenir, et encore améliorer, les résultats obtenus en cabinet ou à l’hôpital est maintenant possible. D'autant qu'il existe sur le marché de nombreux dispositifs d'électrostimulation fiables et parfaitement adaptés à un usage personnel comme le Neurotrac Rehab ou le Neurotrac MultiTens.

L'importance du kinésithérapeute dans le suivi des séquelles de l'AVC

Il est aujourd’hui devenu très fréquent d'associer l’électrostimulation aux séances de massage et d'exercices physiques modérés afin d'accélérer la récupération musculaire et de gagner plus rapidement en autonomie. Toutefois, les séquelles d'un AVC sont souvent longues à se dissiper. Les intéressés doivent ainsi faire preuve de beaucoup de patience et de persévérance, ce qui n'est pas toujours évident sans l'aide d'un professionnel de santé. C’est pourquoi il est recommandé de consulter régulièrement un kinésithérapeute qui prend soin d’aider ses patients à garder la motivation pouvant faire défaut à certains moments de la thérapie. Par ailleurs, c’est bien lui qui est le plus à même de mesurer les progrès et, si besoin, d’adapter le protocole d'électrostimulation en modifiant notamment la fréquence ou la largeur d’impulsion, et le nombre et la durée des séances nécessaires par semaine.

En effet, les suites d'un AVC variant tant d'un individu à l'autre, il est essentiel de pouvoir régulièrement adapter les traitements à chacun et de réagir vite. D’autant qu’un bon suivi des protocoles d’électrostimulation permet souvent de rencontrer des résultats bénéfiques significatifs et encourageants quant à la force et à la mobilité des membres atrophiés.